Stop aux idées reçues - FAQ
- Pourquoi le camion passera encore toutes les semaines ?
- Mon bac jaune sera trop petit, est-ce que le camion passera plus souvent ?
- Si j'attends 3 semaines, mon bac gris va sentir mauvais !
- Au vu du coût du Service, le SMICTOM devrait assurer la collecte des Encombrants en porte à porte car tout le monde n’a pas la possibilité de les apporter en déchèterie (pas de véhicule, personne âgée, etc.)
- Au vu du coût de la redevance, le SMICTOM devrait adapter les volumes hebdomadaires en Déchèterie pour les usagers qui font des travaux chez eux
- Mon bac jaune va sentir mauvais / Ne pas laver les emballages, c’est manquer de respect aux trieurs
- Pourquoi je ne peux pas mettre tous les plastiques dans mon bac jaune ?
- Les déchets triés ne sont même pas recyclés ou sont exportés
- Pourquoi je ne peux pas mettre mes déchets du bac jaune dans un sac, c'est plus pratique !
- Si je composte, la collecte des biodéchets ne me concerne pas
- Pourquoi je ne peux pas avoir un bac gris plus petit ?
- Ce n'est pas juste pour les foyers qui ont des couches à gérer
- Avec18 levées, je n'aurai pas assez de place dans mon bac gris
- J'habite en immeuble, la redevance ajustée ne me concerne pas
- Je vis en collectif et je vais payer pour mes voisins qui ne veulent pas trier
- Exiger plus de tri, c'est encourager les dépôts sauvages
- On sort moins le bac gris, on devrait payer moins cher !
- Nous trions de plus en plus mais le coût ne réduit pas ?
- Il y a 2 ans, vous avez augmenté de 30%, maintenant de 50%, comment justifier de telles augmentations ?
- Plus je trie, plus c'est cher !
- Avec la redevance, "ils" deviennent s'en mettent plein les poches !
- Comment font les professionnels pour atteindre 18 levées ?
- On nous impose les choses, personne ne nous a demandé notre avis.
- Plutôt que de facturer les usagers, vous devriez intervenir auprès des industriels qui produisent les emballages
- De l'essuie-tout dans le biodéchet ?
1. Pourquoi le camion passera encore toutes les semaines ?
En maintenant un service de collecte toutes les semaines, nous respectons le rythme de production de déchets de tous les foyers. Chacun trouvera son rythme de présentation du bac gris en fonction de son mode de vie. Certains pourront par exemple le sortir moins souvent en hiver mais plus souvent en été.
Grâce à la mise en place du service de collecte des biodéchets et à l’application de la consigne nationale « Tous les emballages et les papiers se trient », il ne reste au final dans le bac gris que peu de déchets. Avec 18 levées, nous allons pouvoir organiser différemment les tournées de collecte. Un camion pourra couvrir un plus grand périmètre car il devra prendre moins de poubelles. C’est déjà une importante source d’économie.
Notre objectif est aussi de maitriser les coûts de traitement. En encourageant le tri, nous réduisons la part de déchets à incinérer (une tonne de déchets incinérée coûte 2 fois plus cher qu’une tonne de déchets méthanisée). Nous travaillons ainsi collectivement à la maitrise des coûts du service de gestion des déchets. De tous les déchets.
Par ailleurs, la collecte des déchets ne représente qu’une toute petite part des émissions de carbone liées à l’activité : l’essentiel provient du traitement. Le meilleur déchet reste donc celui que l’on ne produit pas, même du point de vue carbone (et cela sans compter l’aspect carbone du bien de consommation).
2. Mon bac jaune sera trop petit, est-ce-que le camion passera plus souvent ?
Non, une collecte tous les 15 jours est suffisante. En 2010 quand nous avons déployé les bacs jaunes, nous avions anticipé les nouvelles consignes du bac jaune en mettant en place des bacs de grande capacité. Il convient cependant de respecter quelques bonnes pratiques pour faciliter le stockage durant 15 jours. Pensez à bien aplatir les cartons et les bouteilles et n’imbriquez pas les emballages les uns dans les autres : votre tri serait perdu.
Evidemment en fonction des modes de consommation de chacun, et malgré les bonnes pratiques décrites ci-dessus, certains foyers pourront avoir besoin d’un bac jaune plus grand. Il suffira d’en faire la demande auprès du Service aux usagers. La mise en place d’un bac jaune plus grand ne génèrera pas d’augmentation de la redevance à partir du moment où le tri est bien respecté.
3. Si j’attends 3 semaines, mon bac gris va sentir mauvais !
Pas d’odeurs, pas de petites bêtes ! C’est un des grands bénéfices du compostage et du tri des biodéchets. Dans votre bac gris, il n’y aura plus aucun reste alimentaire susceptible de pourrir et d’attirer les mouches. Et pour les couches de bébé, pensez aux couches lavables (1000 € d’économie par enfant), de même pour les protections adules (protections menstruelles ou fuites urinaires) des solutions efficaces existent.
4. Au vu du coût du Service, le SMICTOM devrait assurer la collecte des Encombrants en porte à porte car tout le monde n’a pas la possibilité de les apporter en déchèterie (pas de véhicule, personne âgée, etc.)
Rajouter un service en porte à porte des encombrants n’irait pas dans le sens des économies ni de la préservation de l’environnement. Il existe de nombreuses solutions de substitution. Si les objets sont encore en bon état pour être réutilisés, Emmaüs peut venir les chercher à domicile. Il faut aussi penser à faire appliquer la réglementation : quand vous vous faites livrer un électroménager ou un meuble le vendeur à obligation de vous reprendre l’ancien. Enfin, il est parfois nécessaire de faire appel à la solidarité. La personne qui fait les courses pour la personne âgée peut aussi être sollicitée pour déposer les déchets en déchèterie.
5. Au vu du coût de la redevance, le SMICTOM devrait adapter les volumes hebdomadaires en Déchèterie pour les usagers qui font des travaux chez eux
Il existe déjà la possibilité dans ces cas exceptionnels, de planifier les dépôts en déchèterie. Il faut bien sûr en informer les services du SMICTOM au préalable. L’objectif est avant tout de ne pas saturer les bennes et rendre impossible le service pour les usagers suivants. C’est une question de partage du service public. Que se passerait-il si un samedi après-midi quelqu’un remplit la benne de 30 m3 de gravats ? Il ne nous serait plus possible à cette heure de la faire évacuer par notre prestataire. Le service ne serait donc plus disponible pour les autres usagers qui devraient retourner chez eux avec leurs déchets.
6. Mon bac jaune va sentir mauvais / Ne pas laver les emballages, c’est manquer de respect aux trieurs
Il n’est pas nécessaire de laver vos emballages. Il suffit de bien les vider, comme vous pouviez déjà le faire pour les boîtes de conserve par exemple. Cela permet d’économiser une ressource précieuse : l’eau. Si vous avez peur que les salissures dégoulinent dans votre bac jaune, laissez sécher votre emballage avant de le trier ou le rincer dans un fond d’eau de vaisselle.
Dans tous les cas le processus de recyclage va détruire les particules alimentaires. Il n’y a donc pas de problème de ce point de vue.
Pour les trieurs l’essentiel est de respecter les consignes de tri : bien vider les emballages et ne mettre dans le bac que des emballages ou des papiers.
7. Pourquoi je ne peux pas mettre tous les plastiques dans mon bac jaune ?
Le plastique est une matière omniprésente dans notre vie. Pour autant, si nous voulons le recycler au mieux, il est important de jouer le jeu des consignes de tri. Le bac jaune est destiné uniquement aux emballages ménagers et aux papiers. C’est ainsi que la filière du recyclage s’est organisée depuis 1992 en France. Les centres de tri sont organisés pour prendre en charge les emballages et les papiers et rien d’autre.
Si vous voulez contribuer au recyclage des autres objets en plastique, vous pouvez déposer les plastiques durs (corbeilles, cagettes, tuyaux) en déchèterie, ou bien encore les jouets, ou les meubles en plastiques. Il s’agit bien souvent d’objets volumineux et la déchèterie est bien plus adaptée pour leur collecte.
8. Les déchets triés ne sont même pas recyclés ou sont exportés
Il n’y a qu’à visiter le centre de tri de Scherwiller pour le constater : les déchets sont séparés par flux et convoyés dans des usines de recyclages, principalement situées en France. On recycle des bouteilles plastiques à Colmar, de l’aluminium à Neuf-Brisach et du carton à Kaysersberg.
Les emballages qui n’ont pas encore de filières de recyclage seront eux incinérés et contribueront à produire de l’énergie. A Strasbourg, l’incinération des déchets permet de produire de l’électricité et à Colmar cela permet d’alimenter le système de chauffage urbain.
9. Pourquoi je ne peux pas mettre mes déchets du bac jaune dans un sac, c’est plus pratique !
La collecte des emballages et des papiers se fait en vrac. C’est-à-dire que vous devez mettre les déchets un par un dans la borne ou le bac jaunes. Le centre de tri de Scherwiller n’est pas équipé d’un déchiqueteur de sac. En sac, votre tri serait perdu. De même qu’il ne faut pas imbriquer les emballages les uns dans les autres car les trieurs ne peuvent plus les séparer. Pour gagner de la place dans votre bac, mettez à plat les emballages cartons et compressez les bouteilles.
10. Si je composte, la collecte des biodéchets ne me concerne pas !
La collecte des biodéchets concerne également ceux qui compostent ! Continuez à composter, c’est top, mais profitez de ce service pour y déposer la viande, les laitages, les os, les coquillages et crustacés. Autant de matières qui ne viendront plus grossir votre bac gris et y générer des odeurs indésirables.
11. Pourquoi je ne peux pas avoir un bac gris plus petit ?
La production de déchets dépend des modes de consommation de chacun mais aussi de notre engament individuel dans le tri et la réduction des déchets à la source. En tant que service public, nous devons garantir à la fois la salubrité publique par l’évacuation des déchets (le camion de collecte passe toutes les semaines) mais aussi une participation équitable aux coûts de gestion, y compris d’une génération à l’autre. Il y a ainsi des coûts qu’il nous faut supporter tous ensemble quelle que soit notre production individuelle de déchets. Il s’agit notamment des coûts d’investissements dans les installations de traitement ou les déchèteries par exemple. Il est donc important que chacun contribue au financement du service. C’est pourquoi il existe pour chaque taille de foyer un plancher minimum de redevance.
La grille correspond aux besoins moyens en fonction de la composition familiale. Le levier pour les foyers sera le nombre de présentation.
12. Ce n’est pas juste pour les foyers qui ont des couches à gérer
La redevance incitative est basée sur la production de déchets quelle que soit leur nature. Elle a pour objectif de favoriser le tri des emballages, des papiers et des biodéchets. Malheureusement, les couches produisent une quantité de déchets qui peut prendre une place importante dans le bac gris. Actuellement, les modalités de financement de la gestion des déchets ne permettent pas de prendre en compte ces cas particuliers. En cas de difficultés, il peut être nécessaire de se tourner vers des organismes qui peuvent aider socialement les usagers en difficulté.
Concernant les couches lavables pour bébés, le SMICTOM a un programme de découverte et de soutien financier depuis 2019. Vous pouvez emprunter un kit pendant 3 semaines pour voir si cela vous convient. Si vous investissez dans des changes lavables, le SMICTOM vous subventionne à hauteur de 60 euros par foyer. Nous avons aussi une subvention pour les protections adultes (protections menstruelles ou fuites urinaires).
13. Avec 18 levées, je n’aurai pas assez de place dans mon bac gris
Les dotations en bac sont évaluées avec une certaine marge de sécurité. Si votre bac est toujours rempli, soit vous ne disposez pas d’un bac assez volumineux pour votre foyer, soit vous pouvez aller plus loin dans votre geste de tri (emballages, biodéchets) et aller dans le sens du zéro déchet. Le SMICTOM vous accompagne sous www.smictom-alsacecentrale.fr/reduiresesdéhets
L’abonnement couvre une certaine production annuelle de déchets, si vous avez besoin de plus il ne faut pas hésiter à présenter votre bac. Les levées supplémentaires ne sont pas une sanction, il s’agit d’une juste répartition du prix en fonction de l’utilisation faite du service. L’important est de pouvoir évacuer vos déchets.
C’est un objectif tout à fait réalisable, qui se pratique déjà dans de nombreux territoires en redevance incitative : Pays Rhin-Brisach (16 levées), Vallée de Kaysersberg (8 levées), Région de Saverne (12 levées), Haguenau-Brumath (12 levées), etc.
14. J’habite en immeuble, la redevance ajustée ne me concerne pas
En immeuble aussi le principe de 18 levées du bac gris est appliqué. Les syndics et bailleurs sont informés pour adapter les sorties de bacs. N’hésitez pas à échanger pour trouver la bonne organisation. A chacun de jouer le jeu de la responsabilité collective en triant et en réduisant sa production de déchets inutiles. Par ailleurs, avec la consigne « Tous les emballages et les papiers se trient ! » et la collecte des biodéchets, il est très facile de réduire de manière importante le volume de déchets à jeter. La dotation en bac gris peut ainsi être revue à la baisse pour une maitrise collective de la facture.
15. Je vis en collectif et je vais payer pour mes voisins qui ne veulent pas trier
Lorsque l’on vit dans un immeuble, il y a des services qu’il nous faut partager : le nettoyage des communs, les espace verts, l’ascenseur par exemple. Comme pour les autres services partagés, la bonne gestion des déchets sera conditionnée au respect des règles de vie en commun et à la participation de chaque individu. Discutez-en en réunion de copropriété ou avec votre bailleur. Il a aussi un rôle à jouer pour que les choses se passent bien.
Le SMICTOM peut intervenir pour sensibiliser les résidents et mettre à disposition de l’affichage qui rappelle les consignes de tri.
A chacun de jouer le jeu de la responsabilité collective en triant et en réduisant sa production de déchets inutiles.
16. Exiger plus de tri, c’est encourager les dépôts sauvages
La problématique des dépôts sauvages est une problématique nationale. Quels que soient l’organisation de la collecte et/ou le financement du service déchets, toutes les communes sont confrontées au problème de l’incivilité.
Alors si certains, pour économiser quelques euros, sont tentés de se débarrasser de leurs déchets dans la nature ou dans des lieux publics, ces comportements sont très marginaux et ne seront pas plus importants que les pratiques actuelles. C’est irresponsable, mais c’est surtout sévèrement puni par la loi : de 75 € à 1500€ d’amende avec confiscation du véhicule qui a servi au dépôt pour les particuliers, et encore bien plus pour les professionnels.
Le SMICTOM travaille avec les communes, les brigades vertes, la gendarmerie, la police nationale et les sous-préfectures pour renforcer et simplifier l'arsenal juridique pour lutter contre ces incivilités.
Par ailleurs, le nettoyage des dépôts sauvages coûte très cher et est financé par les taxes et impôts locaux…
17. On sort moins le bac gris, on devrait payer moins cher !
La collecte et le traitement du bac gris représente 47% du coût de gestion des déchets. La redevance est un abonnement qui finance de nombreux autres services. Elle finance les déchèteries (50% des déchets collectés avec plus de 20 flux différents), la collecte des bacs et conteneurs jaunes, la collecte des biodéchets et du verre, et surtout le traitement de tous les déchets.
Les économies réalisées grâce aux nouvelles modalités de collecte du bac gris permettront d’absorber les dépenses supplémentaires notamment liées à l’augmentation des coûts de traitement des déchets et de l’énergie.
18. Nous trions de plus en plus mais le coût ne réduit pas ?
Le tri des déchets est avant tout un geste environnemental. Il permet de préserver les ressources naturelles grâce au recyclage. Cela reste néanmoins des déchets qu’il faut collecter et traiter. Si le SMICTOM perçoit des subventions pour chaque tonne triée, cela ne couvre pas l’intégralité du coût de ces déchets. Ces subventions ajoutées à la vente des matières ne représentent que 30 % des recettes de la collectivité. Par ailleurs les emballages ne représentent eux 19% des déchets du territoire. Si l’on s’intéresse aux déchets alimentaires (16% des déchets produits) par exemple, ils ne font l’objet d’aucunes subventions et pèsent pleinement sur le coût de collecte et de traitement, et encore plus s’il faut les incinérer. Donc il est impératif de bien trier pour que chaque déchet soit à la bonne place et que les coûts soient maîtrisés.
19. Il y a 2 ans, vous avez augmenté de 30%, maintenant de 50%, comment justifier de telles augmentations ?
Le service de gestion des déchets ne se résume pas au seul bac gris. La redevance finance aussi les autres services que vous utilisez et qui d’ailleurs vous permettent de mettre de moins en moins de déchets dans votre bac. Pour rappel, le recyclage des emballages est possible car vous avez à votre disposition un bac jaune et des bornes pour le verre. Vous pouvez évacuer vos biodéchets grâce au réseau de bornes d’apport volontaire biodéchets. Le jour où votre téléviseur tombe en panne ou que vous souhaitez évacuer des déchets suite à la rénovation de la cuisine ou de la salle de bain, vous allez en déchèteries. Il ne faut pas oublier que le service public de gestion des déchets couvre l’ensemble de ces services ainsi que le traitement des déchets. Le nombre de tonnes de déchets que nous avons à traiter d’ailleurs ne dépend pas du rythme de collecte.
Le SMICTOM subit aussi l’inflation des prix, et notamment l’augmentation des coûts de l’énergie. Pour autant nous n’avons pas répercuté ces hausses dans nos tarifs ces dernières années. Nous avons préféré faire le pari du collectif en incitant à plus de tri. Les économies ainsi générées ont pu compenser pour une grande partie les augmentations des charges.
20. Plus je trie, plus c’est cher !
Effectivement la gestion des déchets à un coût. L’objectif du tri est avant tout de réduire notre impact sur l’environnement, et de préserver des ressources naturelles de plus en plus rares.
L’enjeu de ces 20 dernières années a été de contenir les coûts générés par les investissements nécessaires pour obtenir les objectifs de recyclage et de valorisation de nos déchets dans le cadre d’une réglementation de plus en plus rigoureuse. Depuis 2010, les tarifs du SMICTOM ont augmenté de 13% alors que l’indice des prix à la consommation a évolué sur la même période de 15% (source INSEE). En comparaison le prix de l’abonnement électrique a lui augmenté de 67%.
Cette maîtrise des coûts s’est faite alors que sur la même période nous avons financé la modernisation de notre centre de tri, amélioré l’accueil sur nos déchèteries, préparé la fermeture du centre de stockage de Châtenois et mis en place la nouvelle réglementation du tri à la source des biodéchets. La politique menée par le SMICTOM d’Alsace Centrale vise donc à conjuguer ce double objectif : maîtrise des coûts et préservation de nos ressources environnementales. Cela demande l’investissement de chaque usager pour respecter les consignes de tri et collaborer au bon fonctionnement du service de gestion des déchets définie sur le territoire.
Sources : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2418131; https://www.hellowatt.fr/contrat-electricite/evolution-prix-electricite#...'un%20kWh,%C3%A0%20137%20%E2%82%AC%20en%202022
21. Avec la redevance, « ils » s’en mettent plein les poches !
Le service de gestion des déchets en Alsace Centrale est un service public : il n’y a pas d’actionnaire ou de bénéfice réalisé et donc aucun enrichissement.
Toutes les personnes qui travaillent pour ce service sont rémunérées selon les barèmes de la fonction publique. La redevance finance uniquement le juste coût des différentes collectes et du traitement des déchets. Elle est complétée par les subventions et la revente des matières, qui ne couvrent que 25% des charges.
Si vous souhaitez plus d’information, vous pouvez consulter le Rapport annuel du SMICTOM sur notre site internet. L’ensemble des données financières y sont présentées.
22. Comment font les professionnels pour atteindre 18 levées ?
Le SMICTOM d’Alsace Centrale est compétent pour la gestion des déchets ménagers et assimilés. Cela veut dire qu’il est de sa responsabilité d’organiser le service public de collecte et de traitement des déchets des particuliers mais aussi des professionnels mais dans une certaine limite. Il faut que les déchets produits par les artisans ou commerçants soient comparables en quantité et en qualité à ceux qu’un ménage pourrait produire. Les conditions de réalisation du service sont donc les mêmes. Si un professionnel a des besoins spécifiques, il doit faire appel à une entreprise privée de gestion des déchets. Celle-ci pourra répondre sur mesure à ses demandes.
A noter qu’en maintenant une collecte du bac gris hebdomadaire, le SMICTOM permet de répondre aux besoins de bon nombre de professionnels du territoire. Cependant, il est logique qu’un professionnel paye plus cher, s’il présente son bac chaque semaine, que le particulier qui n’a pas besoin de ce service et qui reste dans son forfait de 18 levées.
23. On nous impose les choses, personne ne nous a demandé notre avis.
Concernant les consignes de tri ou le tri des biodéchets, il s’agit de consignes nationales encadrées par la loi. Ainsi les déchets à trier, la couleur des bacs, les fréquences de collecte, tous ces éléments sont encadrés par le code de l’environnement notamment. La collectivité se doit de mettre en œuvre une organisation qui respecte la législation en vigueur et qui garantit les objectifs environnementaux que nous nous sommes collectivement fixés au niveau national pour préserver le climat. Il y a donc certaines décisions qui ne sont pas sujettes à discussion, car c’est tout simplement une obligation.
Concernant les détails de l’organisation du service de collecte et de traitement des déchets, ils correspondent au contexte d’application locale : comme la densité et la typologie de l’habitat, les capacités de traitement disponibles localement etc. Chaque décision a été débattue et analysée au sein du Comité Directeur du SMICTOM. Ce sont les élus, maires ou conseillers municipaux issus des 90 communes qui ont validé chaque décision par un vote. Ils sont les garants de la représentation des communes et des habitants d’Alsace Centrale.
Par ailleurs, le SMICTOM rencontre chaque année les associations du territoire qui représentent les intérêts en matière de préservation de l’environnement et des usagers du service public. Il s’agit de la Commission Consultative des usagers du service public. Les plans d’actions y sont présentés en amont et discutés pour avis.
24. Plutôt que de facturer les usagers, vous devriez intervenir auprès des industriels qui produisent les emballages !
Le SMICTOM est représenté dans différents collectifs nationaux (Amorce, Compostplus,...) qui permettent d'intervenir auprès des décideurs nationaux mais également des entreprises. Les entreprises ont compris depuis longtemps l'intérêt économique, logistique et environnemental à être plus impliquées et engagées dans la réduction de leurs emballages et de nombreuses actions sont déjà en place.
L'usager est un acteur primordial dans ces choix de consommateurs pour orienter les stratégies industrielles et commerciales. Il faut agir aux deux bouts de la chaîne, c’est pourquoi le SMICTOM est engagé depuis toujours dans des actions de prévention permettant aux usagers de réduire leur production de déchets. Cela passe aussi pour nos modes de consommation : préférer l’eau du robinet que l’eau en bouteille, privilégier le vrac à l’emballé, éviter les portions individuelles etc. Chacun à sa responsabilité.
25. De l'essuie-tout dans le biodéchet ?
Le biodéchet a une tolérance à l’essuie-tout et aux serviettes en papier blanc (à usage alimentaire) lorsque celui-ci est en quantité inférieure à la matière organique.
Cela permet l’absorption de l’humidité ce qui facilite le stockage avant le dépôt à la borne. Cependant le pouvoir méthanogène de ce déchet est très limité.
De manière générale, il est préférable de privilégier des solutions durables comme la serviette en tissu et le torchon. Pour rappel, les mouchoirs, essuie-mains et draps d’examens en papier ne peuvent pas être déposés dans les biodéchets car il s’agit d’articles d’hygiène et doivent être jetés dans le bac gris